Dans l’univers du travail en France, nombreux sont ceux qui ignorent qu’ils peuvent bénéficier de congés payés supplémentaires. En effet, au-delà des cinq semaines légales, il existe un dispositif méconnu qui permet aux salariés français de profiter de 12 jours de congés payés additionnels par an. Comment est-ce possible ? Regardons cela de plus près.
Le mystérieux congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale
Le Code du travail a prévu un outil extraordinaire pour ceux qui souhaitent explorer davantage que leur routine professionnelle. Ce dispositif permet aux travailleurs d’accéder à des formations couvrant divers domaines tels que le social, l’économique, l’environnemental ou encore le syndicaliste. Mais qu’est-ce qui rend cette opportunité si unique ?
Ces formations doivent être dispensées par un centre agréé, rattaché soit à une organisation syndicale représentative, soit à un institut spécialisé. Pas besoin d’une condition d’ancienneté pour y accéder ! Que vous soyez en CDD ou CDI, vous pouvez réclamer ce bénéfice. Cela se fait via une demande écrite à votre employeur – avec un délai raisonnable bien sûr.
Un atout pour les syndiqués
Les adhérents à une organisation syndicale profitent également d’une autre faveur : six jours supplémentaires de congés. Imaginez avoir 18 jours de congés simplement parce que vous vous engagez dans la défense de vos droits ! Ainsi, le militantisme apporte non seulement ses valeurs morales mais aussi des privilèges concrets.
Afin d’en faire partie, ces jours vous permettent ainsi de rafraîchir vos connaissances ou même d’apprendre quelque chose de nouveau sans pression. Néanmoins, ils impliquent une bonne planification puisque l’employeur doit être approché correctement mentionnant la durée du congé souhaitée.
Prendre ces congés, mode d’emploi
D’abord, renseignez-vous sur les organismes agréés proposant ce genre de formations. Une fois votre choix arrêté, prévenez votre employeur à travers une lettre officielle mentionnant tous les détails : dates envisagées, thème choisi etc.
Cet exercice n’est pas contraignant dès lors que vous respectez les délais définis (souvent autour de 30 jours avant le début). Rappelons cependant que l’entreprise n’est pas tenue financièrement responsable pour couvrir les frais liés au congé de formation en lui-même.
Financements envisageables
Certes, aucun volet financier n’est supporté directement par l’employeur. Toutefois, celui-ci peut éventuellement intervenir s’il souhaite encourager sa main-d’œuvre vers plus d’autonomie intellectuelle – notamment via son Comité social et Économique (CSE).
L’alternative pourrait aussi provenir de financements publics régionaux selon certaines conditions (par exemple : âge, ancienneté, secteur…) contribuant ainsi au soutien partiel voire complet.
Même les demandeurs d’emploi y ont accès
Oui, étonnamment, ces plages en dehors du cadre professionnel traditionnel incluent les chômeurs ! Soucieuse d’intégrer chacun efficacement, cette mesure s’étend donc vers eux aussi offrant des perspectives nouvelles.
Bénéficier d’une autorisation spéciale réservée offre une chance indéniablement précieuse surtout lorsque chaque jour compte afin de maximiser sa réinsertion rapide grâce aux savoirs acquis.
Sans impact sur les allocations
Et cerise sur le gâteau : pas perdre une seule allocation chômage tandis qu’on s’instruit utilement ! Alors pourquoi retarder davantage après une découverte similaire ? Allez frapper aux portes adéquates dès maintenant… car rien n’empêche de bénéficier légalement des potentialités offertes par des formateurs labellisés.
- Identification rapide des établissements accrédités localement
- Communication anticipée nécessaire auprès de la hiérarchie directe
- Aborder la santé en entreprise sous un angle distinct, prêt à partager des expériences enrichissantes
- Adhésion à un syndicat encourageant pour anticiper des propositions pédagogiques variées
Source : https://www.mariefrance.fr/actualite/societe/personne-sait-droit-12-jours-conges-payes-plus-vacances-1133946.html